Bien que des modélisations de dépistage de masse pour le SARS-CoV-2 suggèrent une certaine efficacité, leur réalisation en pratique n’a, à ce jour, pas été confirmée et leur potentiel impact en termes de contrôle sur la pandémie reste à démontrer. 

L’ambition de la médecine personnalisée (MP) concerne désormais aussi la prévention des maladies chroniques en se basant sur les profils génétiques de risque. L’objectif de ce projet était de connaître la perception et les attentes des patients et des médecins généralistes (MG) sur cette question, pour envisager les conséquences sur le système de santé. L’étude comprenait deux axes, patients (enquête par questionnaire) et MG (étude de consensus par méthode Delphi), précédés d’une phase exploratoire qualitative. Elle a montré que le dépistage génétique des facteurs de risque aux maladies ne constituait pas une priorité, ni pour les patients, ni pour les MG. En revanche, la place du MG autour de l’utilisation de ces tests sera probablement prépondérante. Cela implique la nécessité de formations et la disponibilité d’informations à jour.

L’émergence de clusters de cas de Covid-19 a été constatée de décembre 2020 à janvier 2021 dans les Alpes vaudoises. Cette situation épidémiologique est devenue préoccupante, puisqu’elle est apparue avant une période de vacances hivernales. Face à ce risque épidémiologique, les autorités cantonales ont décidé d’effectuer un dépistage de masse, du 5 au 13 février 2021, dans trois communes en complément des mesures en vigueur. 

La pandémie due au virus SARS-CoV-2 a provoqué une crise de santé publique sans précédent. Le terme Covid long est utilisé pour décrire les divers symptômes hétérogènes et persistant plus de 4 semaines après l’infection, avec une incidence de 10 à 40 %, qui varie selon les études